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La guerre contre l’Etat Islamique : « une position intenable Â»

Interview exclusive. De 2001 à 2014, les Etats-Unis sont en guerre contre les groupes terroristes au Moyen-Orient, pour peu de résultats. John R. MacArthur, éditeur du mensuel Harper’s Magazine, chroniqueur pour Le Devoir et auteur du livre L’Illusion Obama (2012), dresse une analyse pessimiste de la situation. D’après lui, en s’engageant militairement en Irak et en Syrie contre l’Etat Islamique (EI), Barack Obama dégrade l’image déjà bien entachée des Etats-Unis au Moyen-Orient. Et rien n’indique de changement majeur en la matière chez celui ou celle qui lui succèdera...

Première partie - Bilan d’un « double jeu Â»

En intervenant militairement en Irak et en Syrie, Barack Obama a pensé à ses électeurs et a une fois de plus montré que les Etats-Unis ne pouvaient pas laisser faire les organisations internationales. Sur le terrain, l’Association des Etats arabes voulue par le président américain est intenable en raison des divergences fondamentales entre les pays qui la composent. De manière générale, Obama a déçu au Moyen-Orient en poursuivant la politique de ses prédécesseurs vis-à-vis de ses alliés israéliens et saoudiens tout en promettant des changements aux populations des autres pays.

Deuxième partie - Obama « n’a jamais quitté le mainstream Â»

Contrairement à ce que la plupart des médias américains semblent suggérer, Obama n’a pas trahi les promesses faites à ses électeurs, et ce pour la simple et bonne raison qu’il n’en avait quasiment pas fait.

La population américaine, préoccupée par le marasme économique, ne s’intéresse de toute façon plus beaucoup à la question du contre-terrorisme.

Troisième partie - « Après Obama : conserver le statu quo Â»

La politique anti-terroriste américaine ne devrait pas subir de modification dans les années à venir, qu’elle soit menée par un Démocrate ou un Républicain. La faute en partie à l’influence des lobbys saoudiens et israéliens sur les décideurs politiques américains. Pourtant, plutôt que de diriger des frappes aériennes, les Etats-Unis devraient aider l’Organisation des Nations Unies (ONU) à trouver d’autres solutions. Comme le redécoupage des frontières entre l’Irak et la Syrie par exemple.

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